Considérations dogmatiques...
un homme se lève,
Une voix en lui s'élève,
La clameur l'incite à mourir,
Pour ne jamais plus souffrir.
Un soupir le ramène à la raison,
Au dessus de lui est sa future maison,
Car un jour, comme tous, il ira aux cieux,
Découvrir qu'en haut, il n'y a rien de mieux.
Son ancien Eden devient sa prison dorée,
Tant de temps pourtant son souhait était d'y aller,
Son utopie n'était donc pas cet endroit.
Tout ce qu'on croit ne vaut pas tout ce qu'on voit,
Le paradis n'existe pas quelque part,
Il est un état d'esprit à part,
Chacun de nous peut l'atteindre à chaque instant;
Car notre bonheur-s'il est-, de notre vie seulement dépend.
On ne vit qu'une fois sur ce monde Terre,
Quel bonheur en la vivant terre à terre?
En se terrant comme un ver dans le sable,
Qu'existe-t-il ici-bas de moins agréable?
Vivons d'amour, d'air et d'eau fraiche,
Restons sauvage, et tant pis si l'on pèche,
Plutôt que de se cloitrer et prier.
Méditation et adoration ne doivent pas s'allier.
Mon libre arbtre me pousse à m'interroger,
Sur le bien-fondé de l'Eglise auto-proclamée...
L'Eglise a un maître pour ceux qui la peuplent,
Mais dans cet ersatz de vote où est la voix du peuple???
Tant de questions qui sonnent comme une provocation,
Je ne veux pourtant que susciter démocratie et interrogations.
Bien sûr qu'un troupeau de moutons a son berger,
Bien sûr qu'il y a un général dans une armée,
Mais ces hommes, nous pouvons les faire taire!
Mais qui tait la voix de Dieu, puisqu'elle est salutaire?
Car c'est en travestissant la voix de Dieu,
Que les moutons se déchaînent d'un ton sérieux!!!
O toi, si tu es, ou que ce soit,
Innombrables sont tes plaintes que je plaidoie :
D'écouter des hommes déclamant des inepties,
De voir la mort de tant de tes créatures aussi,
Je ne remets pas en cause ton existence,
Mais seulement tes longs moments de silence...
Ce n'est pas de l'égoïsme mais de l'indignation,
Qui me pousse à héler les gens par la provocation,
Pour mieux leur montrer que les pantins sont inutiles,
Et que s'ils ne le sont pas, leur foi est bien futile,
Simplement une facette qu'on entretient,
Chaque messe dominicale ne servant alors à rien,
Puisqu'au fond de ces gens au triste profil,
La foi n'est qu'un appareil aux vertus subtiles..